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Webinaire #3 "Objection de conscience au service militaire en temps de guerre : Erythrée"

 La série de webinaires lancée en février 2023 sur "L'objection de conscience au service militaire en temps de guerre" se poursuit avec une nouvelle session axée sur l'Érythrée et la guerre du Tigré
Le webinaire n°3 aura lieu le 23 mars à 16 heures (heure de Genève) et accueillera des militants du Mouvement érythréen pour la démocratie et les droits de l'homme et de Surbana - Voix des réfugiés érythréens.



Objection de Conscience en temps de guerre - Focus sur l'Erythrée
23 mars 2023, 16 heures CET
L'interprétation sera assurée en anglais, en français et en tigrinja.


Comment pouvons-nous soutenir les objecteurs de conscience et les déserteurs d'Érythrée ?
Au cours de l'été 2018, l'Érythrée et l'Éthiopie ont signé un traité de paix qui a mis fin à l'impasse "ni guerre ni paix" résultant de la guerre frontalière de 1998-2000. À peine deux ans plus tard, le conflit dans la province éthiopienne du Tigré s'est intensifié. Les forces de sécurité érythréennes ont été fortement impliquées dans les opérations de soutien au gouvernement éthiopien depuis le début du conflit, et ont commis certaines des pires exactions du conflit. Les autorités érythréennes ont procédé à des vagues de rafles en Érythrée afin d'identifier les personnes qu'elles considèrent comme des réfractaires ou des déserteurs. L'armée érythréenne a détruit et attaqué des camps de réfugiés érythréens dans le nord de l'Éthiopie. La dictature érythréenne dirigée par Isayas Afewerki utilise une armée, qui est déployée pour les objectifs du régime par le biais d'un service militaire illimité pour les hommes et les femmes.
Ces dernières années, nous avons observé qu'en dépit de violations inchangées des droits de l'homme, les gouvernements européens ont de plus en plus souvent accordé aux réfugiés érythréens une protection de qualité inférieure ou les ont même rejetés. De plus, les réfugiés ont été forcés de se rendre dans les ambassades et consulats érythréens, où ils sont contraints de payer une taxe de 2% à leur pays d'origine et de signer une soi-disant lettre de regret, dans laquelle ils acceptent d'être punis pour leur fuite de l'Erythrée.
Lire ici la déclaration de l'IFOR lors de la 52ème session du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies sur l'Erythrée [ajouter un lien hypertexte vers https://www.ifor.org/news/2023/3/12/ifor-speaks-at-the-un-on-the-violation-of-the-right-to-freedom-of-thought-conscience-and-religion-in-eritrea].

Intervenants
Helen Kidan (Mouvement érythréen pour la démocratie et les droits de l'homme)
George Ghebreslassie (Surbana)

Inscription
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Cet événement est organisé par le Mouvement international de la réconciliation et l'Internationale des résistants à la guerre en collaboration avec Connection e.V. et a lieu à l'occasion de la 52e session du Conseil des droits de l'homme des Nations unies à Genève.

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Pour en savoir plus sur le webinaire n°1

et le webinaire n°2