The International Fellowship of Reconciliation gathered in Juba, South Sudan, for its quadrennial Council on November 14-20, 2022.
At the conclusion of the working sessions, on Sunday 20th, IFOR held a symbolic ceremony on "Colonialism" which was accompanied by a public statement.

SYMBOLIC CEREMONY

Inside the African bowl there was a yellow shirt and a key.
Yellow is a color for optimism and hope. It also represents new beginnings, all of which are essential for any successful story of reconciliation and forgiveness.
The key represents the closing of the past and the opening of the future.
The woman that received the tokens represented the power of motherhood in pioneering peace, forgiveness and reconciliation in hostile environments.
The passing of those tokens to her children and their reception signified the transmission and acceptance of the message of peace, forgiveness and reconciliation and the will to take the bold step into new beginnings.


IFOR STATEMENT on COLONIALISM and AFRICA

Juba Council, 20 November 2022

Founded in response to the horrors of war in Europe, the International Fellowship Of Reconciliation has taken a consistent stance against war and its preparation throughout its history. IFOR members share a vision of a world where conflicts are resolved through nonviolent means, where systems that foster fear and hatred are dismantled, and where justice is sought as a basis for peace

Perceiving the need for healing and reconciliation in the world, the founders of IFOR formulated a vision of the human community based upon the belief that love in action has the power to transform unjust political, social, and economic structures

Having been established in 1914 and now with 71 branches, groups and affiliates in 48 countries on all continents, IFOR exists across spiritual and geographical boundaries. We therefore share the shame and the sinfulness of our European predecessors over the brutal colonization of Africa and all the evils that followed. And we offer our sincere, heartfelt and prayerful acknowledgment of these failures which are part of us, not just of some distant ‘them’.

We stand today on African soil here in Juba, South Sudan as peacemakers, seeking forgiveness and extending a hand of reconciliation. We seek to deepen our learning and response to the depths of colonialism, neocolonialism and all the violent effects brought about by these imperial systems. We are aware that for many on all sides, it can be difficult to look at these effects, to listen carefully to one another, and to empower those most affected to speak up. It is not easy to hold onto the depths of cruelty which the ideologies of racism and white supremacy have marked our cultures, divided our communities, and caused war and genocide. Yet as we feel the embrace of our hosts from the youngest country on the planet, the ideal of reconciliation feels more tangible and possible to us than ever before.

Our coming to Africa today, for the first time as a Council on this continent, is a major historic symbolic step of our acknowledgment and commitment to the rebuilding of healthy cooperative relationships between our sisters and brothers from Africa and the rest of our International. Our choice to hold the Council on African soil, and our actual arrival on this hospitable land, is no accident. No true internationalism can be built without the inclusion of all peoples of our rainbow earth.

Remembering and acknowledging the errors of the past also means a social call to name the injustice and to ensure that it is not repeated. Memories therefore shine lights on injustices, making them actionable. Our desire for reconciliation must not skip the task of social reparation and obscures the continuities of racism and white supremacy.

We are fully cognizant that this is just a step, perhaps a small initial step, but a right step into the journey of full trust, respect and mutual co-existence between the West, the East, and the African continent. This symbolic stage of action should inspire IFOR to develop a consensual program for future action, to translate our common will and commitment here into concrete future collaborations. In the context of the sins of our forefathers, and the hopes and dreams of all of us today as envisioned in our meetings and decisions made here, we believe these steps taken together will build a better fellowship both within our organization and in the communities we touch.

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DÉCLARATION DE L'IFOR SUR LE COLONIALISME ET L'AFRIQUE

Conseil de Juba, 20 novembre 2022

Fondée en réponse aux horreurs de la guerre en Europe, le Mouvement international du la Réconciliation - MIR (International Fellowship of Reconciliation – IFOR) a adopté une position constante contre la guerre et sa préparation tout au long de son histoire.  Les membres de l'IFOR partagent une vision d'un monde où les conflits sont résolus par des moyens non violents, où les systèmes qui favorisent la peur et la haine sont démantelés et où la justice est recherchée comme base de la paix.

Percevant le besoin de guérison et de réconciliation dans le monde, les fondateurs de l'IFOR ont formulé une vision de la communauté humaine basée sur la conviction que l'amour en action a le pouvoir de transformer les structures politiques, sociales et économiques injustes.

Créé en 1914 et maintenant avec 71 branches, groupes et affiliés dans 48 pays sur tous les continents, le MIR existe au-delà des frontières spirituelles et géographiques.  Nous partageons donc la honte et le péché de nos prédécesseurs européens face à la colonisation brutale de l'Afrique et à tous les maux qui ont suivi.  Et nous offrons notre reconnaissance sincère, sincère et priante de ces échecs qui font partie de nous, pas seulement de quelques « eux » lointains.

Nous nous tenons aujourd'hui sur le sol africain ici à Juba, au Soudan du Sud, en tant qu'artisans de la paix, cherchant le pardon et tendant la main de la réconciliation.  Nous cherchons à approfondir notre apprentissage et notre réponse aux profondeurs du colonialisme, du néocolonialisme et de tous les effets violents provoqués par ces systèmes impériaux.  Nous sommes conscients que pour beaucoup de tous bords, il peut être difficile d'examiner ces effets, de s'écouter attentivement les uns les autres et de donner aux personnes les plus touchées les moyens de s'exprimer.  Il n'est pas facile de s'accrocher aux profondeurs de la cruauté que les idéologies du racisme et de la suprématie blanche ont marquées dans nos cultures, divisé nos communautés et provoqué guerres et génocides.  Pourtant, alors que nous sentons l'étreinte de nos hôtes du plus jeune pays de la planète, l'idéal de réconciliation nous semble plus tangible et possible que jamais auparavant.

Notre venue en Afrique aujourd'hui, pour la première fois en tant que Conseil sur ce continent, est une étape symbolique historique majeure de notre reconnaissance et de notre engagement à reconstruire de saines relations de coopération entre nos sœurs et frères d'Afrique et le reste de notre Internationale.  Notre choix de tenir le Conseil sur le sol africain, et notre arrivée effective sur cette terre hospitalière, n'est pas un hasard.  Aucun véritable internationalisme ne peut être construit sans l'inclusion de tous les peuples de notre terre arc-en-ciel.

Se souvenir et reconnaître les erreurs du passé signifie aussi un appel social à nommer l'injustice et à veiller à ce qu'elle ne se reproduise pas.  Les souvenirs mettent donc en lumière les injustices, les rendant exploitables.  Notre désir de réconciliation ne doit pas faire l'impasse sur la tâche de réparation sociale et occulter les continuités du racisme et de la suprématie blanche.

Nous sommes pleinement conscients qu'il ne s'agit que d'une étape, peut-être une petite étape initiale, mais une bonne étape dans le voyage de pleine confiance, de respect et de coexistence mutuelle entre l'Occident, l'Orient et le continent africain.  Cette étape symbolique de l'action devrait inspirer le MIR à développer un programme consensuel d'action future, pour traduire notre volonté et notre engagement communs ici en collaborations futures concrètes.  Dans le contexte des péchés de nos ancêtres, et des espoirs et des rêves de nous tous aujourd'hui, tels qu'ils sont envisagés dans nos réunions et décisions prises ici, nous croyons que ces mesures prises ensemble construiront une meilleure fraternité à la fois au sein de notre organisation et dans les communautés que nous toucher.

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DECLARACIÓN DEL MIR sobre el COLONIALISMO y ÁFRICA
Consejo de Yuba 20 de noviembre de 2022

Fundad o como respuesta a los horror e s de la g uerra en Europa, el Movimiento Internacional de Reconcilia-ción (MIR IFOR) mantiene a lo largo de su historia una postura consistente contra la guerra y su preparacióna. Las y los integrantes del MIR comparten la visión de un mucho en dónde los conflictos sean res ueltos a través de medios noviolentos, dónde se desmantelen los sistemas que fomentan el miedo y odio, y dónde se busque la justicia como base para la paz.

Percibiendo la necesidad de la sanación y reconciliaci ón en el mundo, los fundadores del MIR formu laron una visión de la comunidad humana, basada en la creencia que el amor en acción conlleva el poder de transformar las estructuras políticas, sociales y económicas injustas.

Establecido en el 1914, y ahora con 71 ramas, grupos y afiliados en 48 países e n todos los continentes, el MIR transciende las fronteras espirituales y geográficas. Compartimos así la sensación de vergüenza y la pecaminosidad de nuestros antecesores europeos con respecto a la colonización brutal de África y todos los males posteriores a los que ésta dio lugar. Y ofrecemos nuestro reconocimiento sincero, de corazón, y devoto de estos fracasos, que hacen parte de nosotros, en vez de pertenecer a un ‘ellos’ distante.

Nos encontramos hoy en suelo africano en Yuba, Sud án del Sur, como artesanas y artesanos de la paz, en búsqueda del perdón y con la mano de reconciliación extendida. Queremos profundizar nuestro aprendizaje y nuestra respuesta ante las profundidades del colonialismo, el neocolonialismo, y todos l os efectos violentos que acarrean estos sistemas imperiales. Somos conscientes de que, para muchos en todos los lados, resulta una tarea difícil mirar dichos efectos, escucharnos con cuidado los un os a los otros, y empoderar a la s personas más afectad a s, p ara que alcen la voz. No es fácil quedarse con las profundidades de crueldad que las ideologías del racismo y la supremacía blanca que han m arcado nuestras culturas, y provocado la guerra y el genocidio. No obstante, sintiendo el abrazo de nuestros anfitri ones d e este país el más joven del planeta la ideal de la reconciliación nos parece más tangible y posible que nunca jamás.

Nuestra venid a a África en estos días, por primera vez como Consejo en este continente, es un paso simbólico histórico significativo de nuestro reconocimiento y compromiso con la reconstrucción de relaciones sanas y cooperativas entre nuestros hermanos y hermanas de África, y el resto de nuestro Internacional. Nuestra decisión de convocar el Consejo en suelo africano, y n uestra llegada real en esta tierra acogedora, no es accidental. No es posible construir ningún internacionalismo verdadero sin la inclusión de todos los puebl os de nuestra tierra arcoíris.

Recordar y reconocer los errores del pasado, tambi én suponen un lla mado social a nombrar la injusticia y garantizar que nunca se repita. Por lo tanto, los recuerdos echan luces sobre las injusticias, volviéndolas objetos de acción. Nuestro deseo de reconciliación no puede pasar por alto la tarea de la reparación social, ni oscurecer la continu ación del racismo y la supremacía blanca.

Somos plenamente conscientes de que éste es un paso, tal vez s ólo un pequeño, primer paso; no obstante un paso correcto hacia el camino d e la confianza, el respeto, y la coexistencia mutua e ntre Occidente, Oriente y el continente africano. Esta fase simbólica de acción debe inspirar al MIR que desarrolle un programa consensuada de acción futura, para convertir nuestro deseo y compromiso comunes aquí en colaboraciones fu-turas concretas. En el contexto de los pecados de nuestros progenitores, y de las esperanzas y los sueños de todas y todos nosotros hoy, según nos imaginábamos en nuestras reun iones y decisiones aquí tomadas , creemos que estos pasos, tomados juntos, construirán una mayor fellows hip (fraternidad), tanto dentro de nuestra organización como en las comunidades que tocamos.

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